Teddy ridman

On dit souvent que toute notre vie défile devant nos yeux une fois que la mort arrive. Cette rumeurs pourrait être fausse, une invention d'un illuminé en manque d'héroïsme. Mais cette phrase si curieuse est bien vraie.

Le choc de mon accident n'avait fait aucun bruit, du moins, je n'avais rien entendu. J'avais simplement fermé les yeux fortement comme si cela créerait un bouclier invisible autour de moi qui me protégerait du choc. Puis, tout fut sombre, j'étais entouré d'abysse et enfin, je me suis vue à cinq ans, a dix huit ans ou encore à vingt neuf ans. Parce que, même si cette phrase est bien réelle, notre vie se résume qu'à des flashs et à présent, je ne me souviens que de cela.

Je me suis vue à cinq ans, accompagné ce qui semblait être mon frère, au collège. Il avait un large sourire, un bienveillant de ceux qu'on aimerait toujours voir se poser sur nous. Il m'a embrasser sur le front et m'a dit qu'il m'aimait. Puis il a regarder une magnifique femme et l'a appeler maman.  Elle était belle maman...Mais malheureuse. Dans mon second flash, je me suis vue dans la salle d'un avocat de Los Angeles, j'avais dix ans et ma mère était en pleurs devant mon père, j'ai déduis que c'était lui parce que j'ai le même nom que lui. Ma mère a demander le divorce suite à des coups qu'il lui avait porté. Je ne savais pas qu'il l'a frappait, du moins, je n'en n'avais pas le souvenir. Mais en y repensant, j'ai de mémoire, souvent eu des bleus moi aussi.

Quand j'ai sentis les morceaux de verres du pare-brise s'incruster dans ma peau, j'avais seize ans. J'étais dans la cuisine de ma mère, je me sentais stressée. A mes côtés, mon frère, toujours le même, qui m'encourageait en me disant que de toute façon, j'allais faire un carton à ce dîner, ce qui me permettrait d'avoir une place dans cette prestigieuse école de cuisine. Oui, ça y est, je me souviens que j'aimais cuisiner.

Le goût de mon sang sur mes lèvres me rappela le jour où j'ai goûter pour la première fois le plat que j'avais préparé dans le restaurant où on m'a donner ma chance. Je me vois avec cette grande équipe constituée plus d'hommes que de femmes. Il y a une grande enseigne qui marque le nom du restaurant. Mon chef arrive et m'annonce que notre étoile est gagné, il me prend dans ses bras et il m'attire dans un coin, il m'embrasse et je le laisse faire au début, puis je le gifle.

En m'écrasant au sol dû au choc de cet accident, cela me rappelle cette sensation quand j'ai vu mon fiancé pour la première fois. Il était beau avec un sourire ravageur. Dieu sait combien de temps j'ai attendu pour qu'il réponde à mon premier message. Je crois qu'il était architecte, parce que je le vois tenir des plans dans ses mains. Les images fusent à tout à l'heure et rapidement, je me retrouve à me fiancé à lui. Il avait fait cela bien avec une lumière tamisé et des pétales de roses dessinant un coeur sur le sol de notre salon.

A mon dernier souffle, j'inaugure mon restaurant, il y a beaucoup de monde et même la presse. Peut-être que j'étais connu, je crois oui parce que j'entend ma mère me dire qu'aux informations, un reportage me serais consacré. C'est un restaurant gastronomique qui change de spécialité internationale à chaque saison.

Puis je me retrouve à rejouer mon crash de voiture. Encore et encore. Je sens les blessures sur mes bras et un poids sur ma poitrine. J'ai le souffle coupé, en même temps je suis six pieds sous terre. Mais d'un coup, j'ouvre les yeux et me retrouve allongé sur un lit. L'odeur est familière, un mélange de vanille et de miel. C'était l'odeur que mon appartement avait quand j'étais encore vivante. Je suis morte, mais je ne le sais pas encore.

Je fais la connaissance de Crissy qui m'explique où je suis et ce que je suis. J'ai peine à croire à cela, pourtant, j'ai l'impression de ne plus être la même et mes souvenirs sont flous. Elle m'indique que c'est dû à mon traumatisme crânien mais je ne suis pas morte de cela, en réalité, c'est la nuque cassé qui m'a donner le coup de grâce. Je suis rester un moment chez Crissy, jusqu'à ne plus faire de cauchemar de mon accident.

Voilà un an que je suis à Losttown et j'ai reprit une vie quasiment normale mise à part ses trous de mémoire. J'ai même un travail qui se rapprochait du mien : Cheffe. Bon ,c'est vrai que je ne suis pas végétalienne, j'adore manger de la viande, cela me provoque une sensation de bien être, mais j'arrive facilement à me mettre à la place des autres.

A Losttown, j'estime que c'est une seconde chance qui s'offre à moi, je me reconstruit comme bon me semble.